Compte tenu de la forte activité du territoire, les déplacements constituent un complément au projet, à moyen et long terme : le projet lui-même prévoit des améliorations, sous maîtrise d’ouvrage de l’aéroport, et qui permettront d’augmenter sensiblement la Part modale des transports en commun.
La part modale de transports en commun représente aujourd’hui 5% des déplacements vers l’aéroport. L’exploitant aéroportuaire œuvre pour qu’elle puisse atteindre 12% en 2030 et 17% en 2039.
L’objectif d’évolution de la Part modale des transports en commun de 5 à 17% n’est consécutive qu’aux seules actions menées par l’exploitant (augmentation des navettes, gare routière pour les services librement organisés (SLO) d’autocars) et ne prend pas en compte les évolutions qui pourraient être engendrées par les décisions des autorités organisatrices de mobilité.
Pour atteindre 17% de Part modale des transports en commun pour accéder à l’aéroport d’ici 2039, l’aéroport met en place plusieurs initiatives :
- L’augmentation des fréquences de la navette reliant le centre-ville (une étude est en cours pour intégrer la navette qui relie le centre-ville dans le réseau Pass Pass)
- L’attrait des passagers des villes proches par des « cars Macron » dont l’aéroport pourrait constituer un arrêt supplémentaire à proximité de l’A1. Des contacts ont d’ores et déjà été établis avec les opérateurs des différentes compagnies de bus.
Depuis septembre 2021 et suite à la concertation, l’aéroport accueille des arrêts des lignes 205 et 221 du réseau de bus Arc en Ciel Pévèle (bus interurbains régionaux desservant le sud de l’aéroport). De plus, Aéroport de Lille SAS souhaite promouvoir sa desserte par la ligne 68 du réseau Illévia. Cela permettra d’améliorer l’accès au métro et aux autres réseaux de mobilités de la Métropole Européenne de Lille depuis la plateforme aéroportuaire.
En complément, Aéroport de Lille SAS s’est engagé à poursuivre ses échanges avec les autorités organisatrices des transports (Métropole Européenne de Lille et Région Hauts-de-France) pour contribuer – dans son champ de compétences – à leurs projets de desserte de l’aéroport. Il s’engage ainsi à soutenir les études de transport collectifs reliant l’aéroport au reste de la Métropole et de la Région et à prévoir les dessertes nécessaires sur le périmètre de la concession.
En dehors du champ de compétence d’Aéroport de Lille SAS, des études de faisabilité préliminaire sont par ailleurs engagées par les autorités compétentes. Elles proposent différentes alternatives comme le monorail suspendu opérant des cabines intelligentes indépendantes (étude Supraways, à laquelle le SMALIM s’est associé.).
Projection du réseau de desserte de transports en commun de l’aéroport à long terme