Question :
Est-ce que ce projet permettra d’attirer des compagnies Low-cost , afin de développer le trafic et les destinations desservies ?
Également, est-il possible d’anticiper une future liaison vers Lille type métro ou tram dans le projet ?
Merci
Réponse :
Bonjour,
Oui, le projet est bien de développer le réseau de destinations proposées, par tout type de compagnie, low cost ou ‘classique’. A L’inverse d’autres aéroports où une compagnie est fortement majoritaire, l’aéroport de Lille accueille une grande diversité de compagnies aériennes, compagnies classiques ou low-cost, étrangères et françaises, notamment au sein du groupe AirFrance, qui ont des projets de développement à Lille dès la levée des restrictions de voyage dues au Covid.
En effet, plusieurs destinations internationales ont d’ores et déjà été identifiées et suggérées aux compagnies avec lesquelles nous entretenons un dialogue constant, afin d’être proposées dans les meilleures délais. Les destinations privilégiées seront les pays de l’arc méditerranéen mais aussi l’Europe du Nord et l’Europe centrale qui correspondent à des attentes de la clientèle de l’aéroport.
Concernant la desserte de l’aéroport, l’objectif de l’exploitant, Aéroport de Lille SAS, est d’augmenter la part modale des transports en commun afin que cette part atteigne 17% d’ici 2039 (elle est actuellement de 5%). Cela se traduira notamment par l’augmentation de la fréquence des navettes vers le centre-ville : partant de la situation actuelle d’une navette par heure (lorsque le trafic passagers sera revenu à la normale), l’aéroport proposera à terme trois navettes par heure. De plus, une gare de bus est prévue dans le cadre du projet de modernisation, notamment en vue de créer des trajets en « cars Macron » qui passent par l’aéroport (Flixbus, Blablabus, etc). Il convient d’ajouter à ce pourcentage les effets de la réalisation des projets des autorités organisatrices de mobilité, comme la mise en place d’un bus à haut niveau de service (BHNS).
La création d’une liaison de type tram ou métro ne relève pas de la compétence de l’aéroport de Lille. Néanmoins, le SMALIM a proposé de mettre à disposition de la MEL un foncier qui servira à créer un « hub » de mobilités, porte d’entrée sud de la métropole. L’idée est d’arrêter le flux automobile à proximité de l’aéroport afin de laisser la place au report modal, avec éventuellement une solution de transport lourd.