Quoi ? : réaliser des accotements revêtus de 7,5 m de large sur les deux côtés de la piste principale 08-26.
Pourquoi ? : se mettre en conformité avec les spécifications de certification édictées par l’Agence Européenne de Sécurité Aérienne. Dans le cadre de la certification de sécurité de l’aéroport de Lille, la Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile Nord demande une mise en conformité au plus tard au 31/12/2025.
En cas de non réalisation : remise en cause du certificat de sécurité aéroportuaire actuellement détenu par l’exploitant.
Quoi ? : réaliser des compléments de chaussée sur les taxiways, dans les portions rectilignes pour passer à d’une largeur de 22,70 m à une largeur de 23 m, et dans les portions courbes pour assurer la marge réglementaire de sécurité entre le train principal de certains avions et le bord de chaussée.
Pourquoi ? : se mettre en conformité avec les spécifications de certification édictées par l’Agence Européenne de Sécurité Aérienne. Dans le cadre de la certification de sécurité de l’aéroport de Lille, la Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile Nord demande une mise en conformité lors de la première reconstruction complète du corps de chaussée considérée.
En cas de non réalisation : remise en cause du certificat de sécurité aéroportuaire actuellement détenu par l’exploitant.
Quoi ? : construire un taxiway pour les avions légers, parallèle à la piste secondaire 01-19, partant du taxiway P5 pour rejoindre l’aire de trafic des avions basés (aire de trafic E).
Pourquoi ? : répondre à une demande des services de l’Aviation Civile pour limiter le plus possible les temps d’occupation de la piste secondaire liés au roulage des aéronefs (les avions sont obligés aujourd’hui d’utiliser la piste pour circuler vers ou depuis l’aire de trafic E) et limiter le risque d’incursions de piste. Cette opération est prévue dans le contrat de Délégation de Service Public signé avec le SMALIM.
En cas de non réalisation : absence de réponse aux demandes des services de l’Aviation Civile et non-conformité au contrat de Délégation de Service Public.
Quoi ? : augmenter le niveau de performance du contrôle des bagages en soute
Pourquoi ? : satisfaire aux exigences du règlement de la Commission européenne (UE) 2015/1998. Cette évolution réglementaire vise à lutter contre les actes de malveillance et de terrorisme. Ainsi, les équipements permettant de contrôler les bagages en soute doivent satisfaire à la norme de niveau 3.
En cas de non réalisation : sauf dérogation obtenue auprès des autorités, l’exploitation d’équipements satisfaisant à la norme de niveau 2 n’est autorisée que jusqu’au 01/09/2022 au plus tard, ce qui est le cas de l’aéroport de Lille. Cette exigence doit être satisfaite pour poursuivre l’exploitation commerciale de l’aéroport au-delà du 01/09/2022.
Quoi ? : renouveler le système de monitoring bruit et trajectoires actuellement vieillissant.
Pourquoi ? : 8 stations de mesure de bruit fixes implantées dans les communes riveraines, une station de mesure de bruit mobile pour la réalisation de campagnes de mesures ponctuelles, et une suite logicielle pour l’acquisition et le traitement des données trajectographiques et acoustiques équipent actuellement l’aéroport. Ce système a été mis en place de manière volontaire en 2008. A cette date, l’aéroport n’était pas sous l’autorité de l’ACNUSA (Autorité de Contrôle des Nuisances Aéroportuaires) ; il n’avait donc pas l’obligation de mettre en place cet outil jusqu’à présent. Ce système vise à favoriser la communication avec les riverains. Aujourd’hui, les matériels acoustiques équipant les stations de mesure de bruit ne sont plus fabriqués et des problématiques de maintenance pourraient apparaître à court terme. Par ailleurs, il est souhaitable d’améliorer la partie logicielle du système par de nouvelles fonctionnalités, notamment pour la visualisation des trajectoires via un portail internet. Le renouvellement du système permettra également de prendre en compte les prescriptions de l’ACNUSA.
En cas de non réalisation : incapacité à poursuivre dans de bonnes conditions la surveillance bruit actuellement opérée, avec l’impossibilité de maintenir le parc des stations de mesure de bruit, à intégrer des évolutions fonctionnelles souhaitables et à répondre aux prescriptions de l’ACNUSA.
Déconstruction de la rampe d’accès (dépose-minute) pour améliorer la protection du bâtiment en matière de sûreté.
Quoi ? : déconstruction de la rampe d’accès
Pourquoi ? : Les recommandations des autorités compétentes en matière de sûreté aéroportuaire précisent la nécessiter d’éloigner autant que nécessaire les véhicules pouvant s’approcher de la façade des bâtiments côté ville, ceci pour lutter notamment contre les véhicules béliers susceptibles de pénétrer dans les bâtiments. Ainsi, à partir du moment où les travaux de modernisation de l’aéroport proprement dit seront lancés, ces travaux d’aménagement de la façade avec suppression de la rampe d’accès véhicules seront effectués.
En cas de non réalisation : non respect des recommandations de sûreté pour l’Aéroport de Lille.
Reconfiguration du parvis côté ville.
Cet investissement est directement lié au point précédent : la destruction de la rampe d’accès implique de fait le réaménagement du parvis. Ainsi les travaux de modernisation de l’aéroport, quand ils seront lancés, impliquent systématiquement le réaménagement du parvis côté ville.
Quoi ? : réalisation d’une chaussée permettant la circulation en véhicule tout le long de la clôture. Nous envisageons la réalisation de ces contrôles de clôture (plusieurs fois par jour) en véhicule électrique. Ces travaux sont prévus à l’horizon 2024/2025.
Pourquoi ? : renforcer et faciliter les opérations de contrôle de la clôture périmétrique et conformément aux exigences figurant au contrat de la Délégation de Service Public et garantir le contrôle de l’intégrité de la clôture, point majeur de l’assurance sureté du site.
En cas de non réalisation : impact sur le travail des équipes dans le contrôle périodique des clôtures et en cas d’intervention, et non respect du cahier des charges du SMALIM.