Question :
Pourquoi la redevance d’atterrissage ne concerne pas également les décollages ? Pourriez-vous mettre en place un couvre-feu uniquement pour les vols commerciaux (sans prendre en compte les vols sanitaires) ? Allez-vous étudier la solution proposée ? La création de bases pour les avions est-t-elle un frein à la mise en place de ce couvre-feu ? Les avions basés à Beauvais sont en train de remettre en cause le couvre-feu existant. Le développement de compagnies low-cost ne risque-t-il pas de faire décoller les avions très tôt le matin ? Enfin, en vue de la CCE, des mesures de bruit pourront-elles être effectuées à Fretin, là où les avions passent, sachant que la station de mesure n’est pas localisée en dessous de la trajectoire ?
Réponse apportée en réunion publique :
Pour rappel l’aéroport de Beauvais a une histoire particulière. Les orientations stratégiques et les perspectives de développement de l’aéroport de Lille ne sont pas comparables. L’aéroport de Beauvais n’a presque qu’un seul client, Ryanair ; le dialogue des élus est donc « mono-client ». C’est dans ce cadre que Ryanair peut avoir des exigences particulières. A Lille, Ryanair est également présent mais n’est pas l’unique opérateur. Dans tous les cas, le déploiement d’une base sur un aéroport ne se fera pas au mépris de la tranquillité des voisins.
Par exemple, les élus du SMALIM ont unanimement refusé la venue d’un opérateur de fret la nuit qui voulait arriver à 1 heure et repartir à 2 heures du matin. Si le dialogue mené n’avait pas fonctionné, alors le SMALIM aurait pris des mesures extraordinaires de redevance. Si la redevance n’a pas l’impact souhaité, d’autres mesures pourront être prises
En outre, TUI Fly n’est pas une compagnie low-cost à part entière. Cette compagnie propose principalement des vols de vacances et n’est pas supposée décoller avant 6 heures du matin.
Enfin, les antennes de mesure du bruit seront repositionnées, et des études ponctuelles de bruit sont effectuées.